Prince, Orange Mécanique et le Liban… les coups de cœur de l’architecte Franklin Azzi
De la métamorphose de la Tour Montparnasse à la modernisation de la mythique Tour d’Argent, l’architecte Franklin Azzi est une figure incontournable de la scène parisienne et internationale. Il nous livre quelques-unes de ses inspirations du moment. Faire dialoguer architecture, design et art contemporain, c’est l’ambition de Franklin Azzi. L’architecte, qui a fondé son agence en 2006, a été nommé designer de l’année au salon Maison&Objet de septembre 2020. De l’aménagement des berges de Seine à la transformation de la tour Montparnasse…
De la métamorphose de la Tour Montparnasse à la modernisation de la mythique Tour d’Argent, l’architecte Franklin Azzi est une figure incontournable de la scène parisienne et internationale. Il nous livre quelques-unes de ses inspirations du moment.
Faire dialoguer architecture, design et art contemporain, c’est l’ambition de Franklin Azzi. L’architecte, qui a fondé son agence en 2006, a été nommé designer de l’année au salon Maison&Objet de septembre 2020. De l’aménagement des berges de Seine à la transformation de la tour Montparnasse avec le Collectif Nouvelle AOM, en passant par la rénovation des locaux qui accueillent la Maison Plisson 2 ou encore la modernisation de la Tour d’Argent… Franklin Azzi est un véritable touche-à-tout. Aujourd’hui, il nous partage ses coups de cœurs.
Un album à écouter en boucle
« Sans aucune hésitation, Prince avec son titre Purple Rain si vous voulez me faire danser ! J’aime cette alliance de funk, de pop et de rock ».
Un photographe à connaitre
« Bernd et Hilla Becher : j’admire ce couple de photographes allemands pour leurs photographies frontales d’installations industrielles ».
Un spectacle de danse inoubliable
« La Horde parce qu’ils symbolisent l’esprit du collectif, quelque chose d’extensible qui accueille aussi d’autres artistes selon les projets. J’aime leur création, la transversalité entre la musique, la danse et le théâtre qu’ils opèrent ».
Un film à regarder sans modération
« J’ai un penchant pour le cinéma d’anticipation. Je suis très proche des univers d’Orange Mécanique de Stanley Kubrick et de Blade Runner de Ridley Scott (la version « final cut »). Mais j’aime aussi les grands classiques : It’s a Wonderful Life de Frank Capra. »
Une œuvre contemporaine à partager
« Le travail d’Olafur Eliasson m’interpelle parce qu’il utilise des principes scientifiques afin d’explorer notre relation au temps et à l’espace. Également Mathias Kiss : il brouille les pistes entre art et artisanat et interroge les fonctions des objets. Et quelques jeunes talents que j’apprécie : Victoire Thierrée, Olivia Bloch Lainé, le collectif None Futbol Club… »
Un livre de chevet
« Le Monde sans fin de Jean-Marc Jancovici avec Christophe Blain. Oui tout le monde l’a lu ! Mais quand le monde de la bande dessinée rencontre un éminent spécialiste des questions climatiques, on ne peut pas passer à côté ! »
Un objet fétiche
« A l’agence, j’aime être entouré de mes platines, d’une batterie – mon équipe me chambre, car je ne joue pas ! – et d’un sac de frappes qui doit traîner dans le sous-sol. Sans oublier mes crayons Faber-Castell, ma lampe Charlotte Perriand et mon cendrier spirale de Castiglioni. »
Une série coup de poing
« Black Mirror : chaque épisode a sa propre réalité, la série est fascinante, car chacun peut s’identifier à la plupart des situations, mais inquiétante, car la technologie y est si hostile. Une bonne critique de notre société avec un regard actuel. Je regarde aussi Severance, la très récente série dont l’esthétique clinique est parfaitement maitrisée et génialissime ! »
Une expo marquante
« “Art et Programmation” dirigée par Domitille d’Orgeval et Denis Kilian à la Galerie Denise René : une vingtaine d’artistes intéressés dans les années 1950-1960 par la théorie de l’information, la cybernétique et qui ont ainsi participé à l’émergence de l’art numérique (Vasarely, Vera Molnar, Le Parc, Gianni Colombo…). C’est jusqu’au 12 mai, allez-y ! »
Un beau-livre à partager
« Chez moi j’ai un exemplaire du magnifique livre d’Andreas Gursky, Montparnasse. Un coffret imprimé argenté consacré à la photographie monumentale d’Andreas Gursky de l’immeuble d’habitation Montparnasse de l’architecte Jean Dubuisson, long de 400 mètres. »
Une table incontournable
« Je suis d’origine libanaise donc je ne peux que recommander Twalet , la table de Kamal Mouzawak qui vient juste d’ouvrir à deux pas de République à Paris »
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