Avec NFT Paris, le Web3 s’impose dans la capitale française
Les 24 et 25 février, le Grand Palais Ephémère a accueilli plus de 10 000 visiteurs venus découvrir NFT Paris, un des plus grands événements européens dédié au Web3. Durant deux jours, la ville lumière s’est transformée en capitale européenne des NFT. Après une première édition qui avait réunie près de 1 000 personnes à Station F en 2022, le grand rendez-vous parisien consacré aux jetons non fongibles a de nouveau trouvé son public. Cette année, plus de 10 000 personnes venues…
Les 24 et 25 février, le Grand Palais Ephémère a accueilli plus de 10 000 visiteurs venus découvrir NFT Paris, un des plus grands événements européens dédié au Web3.
Durant deux jours, la ville lumière s’est transformée en capitale européenne des NFT. Après une première édition qui avait réunie près de 1 000 personnes à Station F en 2022, le grand rendez-vous parisien consacré aux jetons non fongibles a de nouveau trouvé son public. Cette année, plus de 10 000 personnes venues du monde entier ont arpenté les allées du Grand Palais Ephémère pour découvrir les dernières innovations en matière de Web3. « Ce lieu, on le voulait vraiment », nous explique d’emblée Alexandre Tsydenkov, cofondateur de NFT Paris. « C’est un bâtiment hyper connu dans Paris, je dirais même symbolique. Avoir une édition qui marche bien au Grand Palais signifie que les NFT sont entrés dans la culture. », justifie-t-il.
Démocratiser les NFT
A peine les portes franchies, on tombe sur le stand de The Smurfs’ Society et son Schtroumpf de trois mètres de haut, graffé par l’artiste André. Imprimé en 3D à partir de déchets plastiques recyclés, il est destiné à être vendu aux enchères au profit d’une association. « Nous sommes un collectif d’entrepreneurs du Web2, passés dans le Web3 et nous avons voulu créer un projet à impact, explique Christophe Menard, cofondateur de de The Smurfs’ Society. Pour cela on a récupéré les licences de ces personnages et on développe une collection de 12 500 Schtroumpfs en NFT. » Une manière ludique de découvrir ces certificats numériques réputés infalsifiables car alimentés par la blockchain.
A quelques pas de là, on passe aux choses sérieuses. Arianee accueille les visiteurs pour démontrer qu’il est possible de réinventer les relations entre les marques et leurs communautés grâce au Web3. Entre deux conférences, le public peut, grâce à un QR code apposé sur le stand, tourner une roue virtuelle et gagner des NFT proposés par des marques partenaires. Une programmation qui a séduit Brigitte Macron, guest-star surprise sur le salon, venue échanger longuement avec les équipes d’Arianee sur les possibilités offertes par le Web3.
Le crypto art, star de NFT Paris 2023
Parmi ces nouvelles applications, on tombe sur les fondateurs de Billy, une toute jeune entreprise qui offre une solution de billetterie en NFT. « On propose aux organisateurs d’événements un système assez vertueux qui permet d’empêcher la fraude, de réguler le marché secondaire et d’engager sa communauté en partageant du contenu exclusif », explique Robin Champseix, cofondateur de la startup. La solution de Billy permet aussi de conserver à nouveau ses billets en les transformant en œuvre d’art numérique. « On est assez nostalgique de l’époque où l’on pouvait collectionner nos billets », ajoute-t-il. Une vision qui raisonne avec le thème de cette édition de NFT Paris : le futur de la créativité. « Les organisateurs ont fait un super travail, et avec le pôle art digital, on comprend vraiment ce qu’est un NFT ».
Bien plus qu’une simple œuvre d’art numérique, les NFT ouvrent de nouvelles possibilités aux artistes. Et de nombreuses œuvres le prouvent aux visiteurs de ce salon comme celle de A.A Murakami : « The Passage of Ra ». « C’est une installation vraiment impressionnante avec des ronds de fumée qui se projettent dans un monde digital. », précise Alexandre Tsydenkov, le cofondateur de l’événement.
Côté créativité française, le studio Ebb par l’artiste Neil Beloufa, propose aux visiteurs de générer une image à partir d’un scan de leur postérieur ! Créée avec le spécialiste en art numérique Nicolas Sassoon, cette installation serait « une mise en abyme de ce qui se passe dans le monde crypto » selon Constantin Beck, responsable du projet. Une manière amusante de désacraliser les NFT auprès des nombreux visiteurs du lieu.
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